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12 mai 2009

« Le solaire à Paris, une solution face à la crise énergétique ? Jeudi 14 mai, 19h30-22h00 au Moulin à Café, 8 rue Sainte Léonie 75014

Dîner à partir de 19h30, débat à partir de 20h30 : Quelles sont les technologies existantes ? Comment les mettre en œuvre à Paris ? Intervenant Guillaume Leduc, conseiller Info-Energie du 14èmefoursolaireOdeillo.jpg (photo, le four solaire d'Odeillo dans les Pyrénées)
Ce débat est organisé par le Point Info-énergie du 14è et à la veille des journées européennes solaires . Entrée libre Métro ligne 13 station Pernety. Bus 58. Plus d’informations : 01 45 42 82 85

Le Moulin à café est situé au coeur du quartier Pernety dans le 14e arrondissement de Paris. Installé au rez-de-chaussée d’une résidence universitaire, il donne sur la place de la Garenne. On y accède soit par la 8 rue Sainte-Léonie (ex-impasse) à partir de la rue Pernety, soit par la rue du Moulin des lapins depuis la place Moro-Giafferi (carrefour des rues Didot et du Château). Un autre accès est à présent ouvert depuis le 69-71, rue Raymond-Losserand (par la place Marcel-Paul puis le nouveau jardin public).
Le Moulin à café 9, place de la Garenne 75014 Paris 01.40.44.87.55

Jeudi 14 mai, 17h00-19h00 : L’association “Afrique et Nouvelles Interdépendances” propose aux jeunes de débattre et s’informer sur les institutions publiques

Ce débat est organisé dans le cadre des ateliers du projet “Marianne et Moi”.au Moulin à Café 9, place de la Garenne 75014 Paris 01.40.44.87.55 ou 8 rue Sainte Léonie
Le Moulin à café est un café ouvert en janvier 2006 et géré par une association d’habitants du quartier, fonctionnant avec quelques salariés et une équipe de bénévoles. Il propose des activités diverses dans le but de favoriser les échanges et les rencontres des habitants d’ici et d’ailleurs.

Télécharger marianne&moi

 

10 mai 2009

Commémoration de l'abolition de l'esclavage : Mardi 12 mai, à 20h et 21h30 au FIAP Jean Monnet, 30 rue Cabanis 75014

africaphonie.jpg« Commémoration de l’abolition de l’esclavage » : projection et discussion suivies du concert de l’artiste Modeste. Entrée libre dans la limite des places disponibles. FIAP Jean Monnet, 30 rue Cabanis. M° Saint- Jacques. Le mardi 12 mai 2009 à 20h en salle Lisbonne, puis 21h30 dans le hall.

Né d’une chanson, le projet Africaphonie développe une dynamique culturelle autour des mémoires de l’esclavage. Aujourd’hui, il se décline en festival et en film documentaire «10 mai Africaphonie». A l’occasion de la commémoration de l’abolition de l’esclavage : projection, discussion, et concert de l’artiste Modeste, autour de la chanson “Africaphonie”.

09 mai 2009

Le "Père Corentin" a trois ans!

pere corentin.jpgmai 2006 - mai 2009
le «Père Corentin»
a déjà trois ans !


dimanche 10 mai


venez (re) découvrir cet accueil de jour pour personnes sans domicile
36 bis, rue du Père Corentin XIVe arrondissement

 

 

métro Alésia ou Porte d’Orléans - autobus 68 - 38- 62 et tramway
portes ouvertes de 10h à 17h
stand au «vide grenier» de la rue de la Tombe Issoire

Forum « Jobs d’été » pour les jeunes de plus de 16 ans : mercredi 13 mai 2009, de 9h30 à 17h au Relais-emploi 14, 3 rue Prévost Paradol 75014

Vous avez plus de 16 ans et vous cherchez un job pour cet été ? Rendez-vous au Forum «Jobs d’été» le mercredi 13 mai de 9h30 à 17h. N’oubliez pas vos CV !
Organisé par le Relais emploi 14, ce Forum « jobs d’été » s’adresse aux jeunes de plus de 16 ans. Le Forum propose des emplois saisonniers pour les jeunes et des conseillers les aideront dans leur recherche. Les jeunes pourront également utiliser le matériel informatique pour l’envoi de candidatures par mail.
Mercredi 13 mai, de 9h30 à 17h Relais emploi 14, 3 rue Prévost Paradol 75014- Métro et T3 Porte de Vanves. Tél. : 01 56 53 50 70 – relais.emploi14@orange.fr

Le Relais Emploi du 14e
Le Relais Emploi du 14e accueille les personnes sans emploi pour les accompagner dans leur recherche. Les conseillers collectent les offres d’emploi susceptibles de correspondre au profil du demandeur, l’aident à la rédaction d’une lettre de motivation ou le préparent à un entretien téléphonique. Le relais emploi permet d’assurer un suivi personnalisé que ne peut apporter le Pôle Emploi ou la Mission locale. Le Relais aide les demandeurs à reprendre confiance en eux et à surmonter leurs difficultés pour reprendre pied sur le marché du travail.
Relais Emploi du 14e, 3 rue Prévost Paradol, 01 56 53 50 70
Ceforp, pôle social, 01 45 42 85 18

Exposition d’œuvres des artistes de l’association Personimages du 11 au 16 mai, de 11h à 20h à la mairie du 14ème

masquebleu Personimages.jpgNe manquez pas cette exposition!  A chaque fois que j’ai pu voir les œuvres réalisées dans les ateliers Personimages, j’ai été éblouie devant leur grande variété et leur beauté.

Vous pouvez aussi acheter le livre d'art bilingue qui vient de recevoir le prix d'honneur Handi-livre de la Mutuelle Intégrance, est consacré aux oeuvres picturales de personnes handicapées mentales réalisées au fil du temps dans ses ateliers d'expression artistique. Le livre est accompagné d'un DVD présentant les activités des autres ateliers.
En quadrichromie de 150 pages (français-anglais), il regroupe une sélection des tableaux les plus représentatifs reconnus comme des oeuvres de qualité par les professionnels de l'art contemporain et notamment lors d'une récente exposition à la Galerie du Montparnasse à Paris. Renseignements http://www.personimages.org/
Les ateliers proposés par l’association Personimages sont très variés : peinture, modelage,  musique, théâtre, danse, marionnettes, expression corporelle...Ils permettent de faire découvrir là des personnes handicapées e plaisir de l'acte créatif. Animés par de véritables artistes, ils débouchent sur des réalisations de grande qualité.

fondssousmarin GRACIELA MARCENARO PERSONIMAGES.jpg


PERSONIMAGES , Association reconnue d'utilité publique (décret du 19.2.1999)
91 rue Vercingétorix - 75014 Paris - tel : 01 45 41 34 44 - fax : 01 45 45 40 23
E-mail
: courriel@personimages.org
EXPOSITION à la mairie du 14ème 2 square Ferdinand Brunot ou  12 rue Durouchoux ;
M° Mouton Duvernet ou Denfert Rochereau Bus 28-58- 38-68
M.G.V.

07 mai 2009

Vendredi 8 mai, 11h : Commémoration de la Victoire de 1945 dans le 14ème arrondissement

Cette cérémonie sera présidée par Pascal Cherki, Maire du 14ème et M. Faisandier, président du comité d’entente des associations des anciens combattants du 14ème arrondissement de Paris. Une délégation des écoliers du 14ème sera présente.
Parvis de la mairie, 2 place Ferdinand Brunot. M° Mouton Duvernet- Bus 28, 58, 38, 68

06 mai 2009

Printemps de la jeune création théâtrale du 7 au 16 mai au Théâtre 14-Jean Marie Serreau

printemps jeune creation.jpgDrames et comédies, répertoire classique et auteurs contemporains… le Printemps de la jeune création théâtrale devrait ravir tous les amateurs et les curieux de théâtre.
Une dizaine de compagnies sont à l’affiche de la manifestation qui se déroule du 7 au 16 mai au Théâtre 14!
Ne manquez pas cette occasion de voir des pièces très intéressantes et qui sont rarement jouées (Le voyageur sans bagage de Jean Anouilh) des textes de Jean de La Fontaine de Rimbaud mais aussi des textes contemporains….
C’est gratuit, dans la mesure des places disponibles, les portes sont ouvertes un quart d’heure avant l’heure de la représentation ; c’est une initiative de la mairie du 14e.
20 Avenue Marc Sangnier 75014-Métro : Porte de Vanves et T3 : Didot.
Téléchargez le programme complet

05 mai 2009

William Eggleston à la Fondation Cartier

Depuis 2006, et à l’initiative de la Fondation cartier, William Eggleston mène un intéressant projet consacré à Paris. Les photos présentées ont toutes été réalisées au cours de quatre séjours faits dans cette ville.

William Eggleston-c5edc6cbd-200.jpgNé à Memphis en 1939, W.E a grandi à Summer dans le Mississipi. Il découvre l’œuvre d’Henri Cartier-Bresson et de Walter Evans  lors de ses études universitaires. Il s’essaie à la photo dès 1960 .William Eggleston a régulièrement photographié dans le monde entier . Durant ses multiples séjours à Paris, il a exploré la ville afin d’y saisir les multiples aspects. Renouvelant la tradition des promenades photographiques, il s’inscrit dans le sillage d’Eugène Atget ou d’Henri Cartier-Bresson.

William Egglestonc2b977ef-200.jpgW.E marque son intérêt pour le quotidien. Pour lui, tout peut être photographié, les images devant être toutes de même importance et susciter le même intérêt. La beauté est en toute chose, en tout objet le plus banal ou hors d’usage, abandonné au cœur de la vie urbaine. L’artiste capte l’instant, en créant des cadrages originaux. Avec spontanéité et une apparente ingénuité, il révèle les aspects les plus inattendus du quotidien.

Fondation Cartier, 261 Boulevard Raspail -  Exposition jusqu’au 21 juin 2009. ouvert tlj de 11h à 20h, le mardi à 22h. – Tél : 01 42 18 56 50

La Voix vous rappelle la belle exposition de la plasticienne brésilienne Beatriz Milhazes qui a lieu en même temps - voir la note

04 mai 2009

De tout , un peu... à voir dans nos quartiers

A la Cité U : la Biennale internationale des arts de la marionnette aura du 6 mai au 10 mai. Elle sera consacrée aux formes les plus contemporaines que présenteront des compagnies venues de toute l’Europe. Le programme complet de cette manifestation peut être consulté sur : www.theatredelacite.com

L’association Florimont organisera le 4 juillet prochain un défilé populaire qui aura pour lieu d’expression la rue Raymond Losserand. Place de la Garenne, la journée se terminera par un bal populaire.

La fête des Thermopyles organisée par Urbanisme et Démocratie aura lieu les 19 et 30 juin.

L’atelier Alberto Giacometti : une plaque commémorative a été apposée au 46 rue Hippolyte Maindron. Ce lieu est à la fois symbolique et perpétue la mémoire du grand artiste. L’origine de cette initiative en revient à la Fondation Alberto et Annette Giacometti. La préservation de l’ensemble de ces lieux est à souhaiter car elle marque l’intérêt majeur apporté à la mémoire de ce grand artiste.

Les vendredi 15 et samedi 16 mai, sous l’égide du collectif Malakoff – Paris – Vanves aura ieu un week-end de fête sur le terre-plein de la couverture du périphérique, à la Porte de Vanves. Déjeuner le samedi, animations et stands d’associations ainsi qu’un spectacle sur scène animeront ces journées. Quelques projets et réflexions sur la création d’un jardin sur dalle seront présentés.

Au dessus du périphérique, un peu de vert. Sur plus de 400 mètres, une dalle de béton recouvre le périphérique aux abords de la Porte de Vanves et à la frontière des trois communes de Vanves, Malakoff et Paris. Maintenant il s’agit de faire des propositions pour aménager ce nouvel espace. A partir du 4 mai, des expositions seront organisées dans les mairies des trois communes précitées. Les observations des habitants seront recueillies afin que le comité de pilotage puisse être avisé des remarques des habitants. Il y a trois ans, un collectif MPV (Malakoff Paris Vanves) a été créé, regroupant une vingtaine d’associations. Dès à présent avancer qu’un jardin public, un terrain multi sports et un équipement inter communal sont prévus.

Les 15 et 16 mai aura lieu la Fête des trois communes, afin de favoriser les rencontres entre les riverains de la Porte de Vanves et des deux communes limitrophes précitées.

Le Conservatoire municipal du 14ème arrondissement a le plaisir de vous inviter au concert mardi 5 mai 2009 à 20h

Des œuvres  de Arcangelo Corelli, Felix Mendelssohn, Léo Delibes, Edward Grieg, Johann Strauss et Anthony Girard interprétées par l’orchestre à cordes des Benjamins, l’orchestre à cordes des Juniors et la Chorale « Les jeunes voix du Conservatoire »

Salle des fêtes de la Mairie : Mairie-annexe du 14ème, 12, rue Durouchoux – 75014 Paris
Métro : Mouton-Duvernet bus 28-58-68-38
Entrée dans la limite des places disponibles – Renseignements au  01 58 14 20 90

03 mai 2009

Conseil d’arrondissement du 14ème, lundi 4 mai à 19h, à la Mairie du 14èm

17 délibérations sont à l’ordre du jour
Les élus du 14e délibèreront sur la création du Conseil des citoyens extra communautaires du 14e ; une instance consultative et d’initiative qui permettra aux résidents étrangers de participer à la vie de l’arrondissement. Sa création s’inscrit dans l’engagement de la majorité municipale en faveur du droit de vote des étrangers aux élections locales.

A l’ordre du jour également :
-La réfection de la rue d’Alésia.
-Le soutien financier de la Ville aux cinémas indépendants de l’arrondissement et au festival de théâtre « En compagnie(s) d’été ».
-L’attribution de subventions à plusieurs clubs sportifs.
-Un vœu pour demander le maintien par le gouvernement du Contrat urbain de cohésion sociale (CUCS) concernant le quartier de la Porte de Vanves.
-Un vœu pour réclamer au gouvernement l’ouverture des contrats aidés, réservés aux moins de 26 ans et aux plus de 50 ans, à un public plus large afin de répondre à la montée du chômage.

La séance du conseil d’arrondissement est publique. Le public peut prendre la parole sur les sujets inscrits à l’ordre du jour.
Télécharger l’ordre du jour complet

29 avril 2009

Les Portugais à Paris Résidence André de Gouveia, jeudi 30 avril, 19h30

7, boulevard Jourdan 75014. PARIS. Téléphone : 01 40 78 65 00

Residence_andre_de_gouveia.jpg
Le Grand Paris est aujourd'hui la "troisième ville portugaise" du monde, après Lisbonne et Porto, tant le nombre d'habitants portugais ou d'origine portugaise, y est important. Les Portugais à Paris évoque quartier par quartier, de manière ludique la présence, les visites ou les séjours de quelques personnages historiques, célèbres ou obscurs, au fil des siècles et piste les traces du Portugal dans les rues de Paris sans oublier celles de l'immigration récente. Riche en anecdotes, le livre s'enrichit à la fin d'un guide des principaux lieux de la ville intellectuelle et gastronomique portugaise de la capitale et de sa banlieue
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
http://www.ciup.fr/gouveia.htm
http://www.ciup.fr/programmation.htm

Rectificatif pour le lieu de la réunion du 30 avril, 19h, sur l’aménagement de la dalle du périphérique qui se tiendra au Gymnase Auguste Renoir, 1 square Auguste Renoir

(et non pas au centre Marc Sangnier)
La réunion publique de concertation  sur l'aménagement de la dalle du périphérique  du 30 avril à 19h ne se déroulera pas au centre Marc Sangnier, contrairement à ce qu'annonçait, en mars dernier, le site Internet de la Mairie du 14ème mais au gymnase Auguste Renoir, 1 square Auguste Renoir, Paris 14e, (métro et tram : "Porte de Vanves", bus 58-95-191.

Rappelons le sujet  de cette concertation : l’aménagement d’un jardin public de 6000 m², d’un terrain de sport et d’un équipement intercommunal sur la couverture du périphérique Porte de Vanves dans le cadre du « Grand Projet de Renouvellement Urbain Nouvelle Couronne » (voir l’annonce faite le 23 avril dans La Voix)

La réunion est présidée par Anne Hidalgo, 1ère adjointe au Maire de Paris, chargée de l'urbanisme et Pascal Cherki, Maire du 14e arrondissement de Paris.
En présence de :
- Catherine Margaté, Maire de Malakoff
- Bernard Roche et Mauricette Noyer, adjoints au Maire de Vanves
- Fabienne Giboudeaux, adjointe au Maire de Paris, chargée des espaces verts
- Pierre Mansat, adjoint au Maire de Paris, chargé de “Paris Métropole” et des relations avec les collectivités territoriales d’Ile de France
- Gisèle Stievenard, adjointe au Maire de Paris, chargée de la politique de la Ville et de l’engagement solidaire

Au siècle des Lumières, c'était notre 14e

L’actuel territoire du 14e se composait au XVIII° siècle de parcelles des villages de Vaugirard, de Vanves et de Gentilly (intra muros), ainsi que d’un territoire hors barrière formé par l’écart du village de Montrouge et qui avait pris le nom de Petit-Montrouge depuis le début du siècle.

Un plan de 1739 donne une idée assez précise de ce qu’était notre futur arrondissement. En partant du nord, au niveau de la rue de la Bourbe ( aujourd’hui disparue), nous reconnaissons l’abbaye de Port-Royal qui s’étend de la rue du Faubourg Saint-Jacques à la rue d’Enfer, jusqu’à la hauteur de l’Observatoire.

Face à l’édifice de Claude Perrault, fondé en 1667, sous Louis XIV, nous trouvons l’Institution ou Noviciat de l’Oratoire, transformé plus tard en hospice des Enfants Assistés.

Prolongeant la rue de la Bourbe ( actuel boulevard de Port Royal), et en bordure du domaine des Oratoriens, un chemin de terre deviendra le boulevard de Montparnasse. Ce boulevard faisait l’objet depuis 1704 d’un vaste projet des « boulevards du Midi », qui, des Invalides, devaient rejoindre l’est de Paris par le boulevard de l’Hôpital, près de la Salpètrière.

Le seul lieu d’habitat groupé au milieu de ces jardins est la populeuse rue du Faubourg Saint Jacques. La rue de la Santé longe l’enclos des Capucins. Plus loin, en pleins champs, se trouve «  l’hôpital de la Santé », aujourd’hui appelé : hôpital Sainte Anne.

Ainsi, notre arrondissement, à cette époque est traversé par les deux plus anciennes voies nord-sud de la capitale : la rue Saint-Jacques – Tombe-Issoire qui depuis le début du XVIIIe siècle commençait à être supplanté par la rue d’Enfer et le grand chemin de Bourg-la-Reine, devenue route d’Orléans, puis aujourd’hui avenue du Général Leclerc.

En 1860, après l’annexion des territoire situés entre le mur des Fermiers Généraux et les fortifications de Thiers construites en 1842, notre arrondissement s’agrandira du Petit-Montrouge et des parcelles des anciens villages de Vaugirard, Vanves et Gentilly.

R.R - Documentation extraite du numéro 45 de la S.H.A. du 14e.

28 avril 2009

«Avec François d'Assise, des repères pour notre monde ?»

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« Mardi des Bernardins ». Mardi 28 Avril 2009, 19 h 30 - 21 h 30
Questions ouvertes
Avec :- Xavier Emmanuelli, du Samu social
-François Soulage, président du Secours Catholique
-François Delmas-Goyon, enseignant
-Débat animé par Céline Hoyon, journaliste.
François d’Assise prônait un certain émerveillement devant la création, avec un regard empreint d’optimisme. Il avait pour les plus faibles un regard de tendresse, une attention particulière pour l’exclu, le démuni.
« Dans un monde traversé par de nouvelles violences, de nouvelles détresses, quel chemin de fraternité nous est ouvert par François d'Assise ? »
Soirée en lien avec le 8ème  centenaire franciscain et l'exposition sur Giotto au Val de Grâce. (Article paru le 4 mars 2009 ? Cherchez dans la rubrique « expositions » de La Voix)

Collège des Bernardins, 20 rue de Poissy- 75005 Paris Métro Cardinal Lemoine, Maubert-Mutualité. Bus : 63, 86, 87, 24, 67, 47,89.
www.collegedesbernardins.fr

Une rue pas si discrète, la rue Didot

Rue Didot … passé le boulevard, elle s’offre aux regards pour tracer une voie rectiligne et profonde qui invite à pousser jusqu’au cœur de la ville . Dès l’abord, une discrète cour annonce le programme. Le square Alice dévoile des merveilles qu’il faudra découvrir une fois dépassée la voie ferrée ou le verrou d’un ancien hôpital, centre de nombreux services : médical ou d’accueil, social ou culturel et sujet d’innombrables débats. … Ici court un parfum de province. De passages en villas, d’impasses en courettes, l’atmosphère est marquée du sceau indélébile d’un passé qui s’accroche aux murs comme au humeurs.

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Le voyageur curieux, aurait tout le loisir de flâner jusqu’aux terres brûlantes de G. Bruno l’hérétique, ou de s’émerveiller des richesses cachées de la rue de l’Abbé Carton. La « rue » l’aura déjà happé pour l’engloutir dans le tourbillon des ses échoppes et boutiques traditionnelles ou exotiques : cafés « branchés » ou non, restaurants qui distillent de multiples saveurs cosmopolites … et les soldeurs du bout de rue qui l’assimileraient à sa grande voisine si elle n’y prenait garde. Mais elle ne cesse de surprendre par ses lumières et sa chaleur et combien plus encore lorsqu’elle s’embrase des feux, scintillements et illuminations de fin d’année. Une foule dense et joyeuse s’y presse encore aux jours de ses braderies et animations locales...

Il y a de la vie dans cette rue où les initiatives se succèdent, comme celle conviant les résidents à fleurir les balcons. On aura vite compris que tout ceci résulte de la volonté et de l’engagement des riverains et commerçants. Des comités d’animation, de sauvegarde ou de développement en associations locales qui se mobilisent pour la défense de leurs intérêts ou celui de projets ambitieux, c’est tout le tissu citoyen et humain qui s’exprime. Alors, on ne s’étonnera pas de rencontrer au détour de la Villa Duthy ou de la rue Ledion, de fortes personnalités qui mènent ces combats et font vivre une rue offrant au promeneur des merveilles cachées qui nous retiennent encore, avant de plonger au delà d’Alésia, dans la ville anonyme.

 

26 avril 2009

DESERT CAMP, Rencontres sous les tentes sahariennes

Charbonnier350.jpgL’exposition Desert Camp, Rencontres sous les tentes sahariennes offre au public une parenthèse dans un campement imaginaire, qui pourrait se trouver au coeur du désert du Sahara.
Avec comme porte d’entrée la thématique centrale de l’habitat nomade, les photographes, vidéastes et chercheurs participants ont pour ambition de transmettre au public leurs rencontres sous la tente avec les peuples du désert.
Sur leurs routes, tous ont été accueillis avec chaleur par les touaregs, peuls, toubous, maures, au Mali, Niger, Tchad, Mauritanie, Algérie.
Leurs oeuvres interprètent, au travers d’un prisme artistique, cette hospitalité, nomade, interpellent le spectateur sur les forces et fragilités de ces cultures, l’intelligence de leur habitat.

Cette exposition s’inscrit dans le cadre du Festival International de la Diversité Culturelle organisé par l’UNESCO, et marque le lancement du projet Habitat Nomade. Des événements culturels, tables rondes, conférences, concerts privés seront associés à cette exposition.

Les participants : Nadia Belalimat, Jean-Philippe Charbonnier, Arnaud Contreras, Raymond Depardon, Jean-Marc Durou, Yvan Gherman, Nadia Nid El Mourid, Gilles Perrin

Commissaires de l’exposition : Arnaud Contreras - Serge Calka, en partenariat avec l’UNESCO, l'Association des Amis de la Fondation des Déserts du Monde
Le Musée du Montparnasse et À 360 Productions,du 28 avril au 24 mai 2009, 21, av du Maine

24 avril 2009

La rue du Château

Y a-t-il eu dans le passé un château sur le parcours de cette rue qui relie une partie du 15e arrondissement à notre 14e ? La toponymie est parfois fantaisiste et les légendes souvent, courent les rues ! Non, il n’y eut jamais de château , rue du Château …

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Son nom ne rappelle même pas un pavillon de chasse qu’aurait eu, à son voisinage, le duc du Maine (bâtard de Louis XIV), mais seulement une charmante « folie » baptisée «  Fantaisie », dont le propriétaire fut le grand ennemi de Voltaire : Fréron.. Ce dernier publia à partir de 1754 jusqu’en 1776 ses chroniques dans un recueil d’articles qui  furent édités sous le titre de : « L’Année Littéraire ». Voilà pour la petite Histoire. Il faut dire qu’au XVIIIe siècle, quelques « folies » parsemaient ces territoires voués à la chasse…  aux lapins ( voir la rue du Terrier aux lapins, notre actuelle rue Didot ) et que nous étions en dehors de l’enceinte des Fermiers Généraux, la campagne n’étant pas encore urbanisée de ce côté- là. Elle deviendra plus tard au XIXe  siècle, notre futur quartier Plaisance. Au début du XXe siècle, on note la présence d’un « phalanstère » fréquenté par les Surréalistes et qui se situait peu avant le pont des Cinq martyrs du Lycée Buffon, au numéro 53. Sans doute,  il s’agissait d’un des nombreux hôtels meublés qui dans les années 20 et 30 fleurissaient le long de cette rue populaire, commerçante et très animée, au contact de la gare Montparnasse toute proche.

Ainsi, cette rue ne peut que faire rêver le flâneur, celui dont l’âme est assez imaginative pour parcourir les vastes antichambres et pièces d’apparat d’un château fantôme qui n’a jamais existé !

23 avril 2009

Un jardin sur le périph’ : partagez vos idées !

La Mairie du 14e organise une réunion de concertation sur l’aménagement de la dalle de couverture du périphérique Porte de Vanves, jeudi 30 avril, à 19h, au centre d’animation Marc Sangnier.

La réunion sera présidée par Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris, chargée de l’urbanisme, et Pascal Cherki, maire du 14e.
Riverains, associations ou acteurs du quartier, pourront faire part de leurs souhaits et attentes aux équipes d’architectes et d’urbanistes qui seront présentes. D’autres réunions seront planifiées jusqu’à la finalisation du projet.

Les projets prévoient la création d’un jardin public de plus de 6 000 m2, la réalisation d’un terrain de sport de proximité ainsi que la construction d’un équipement public à vocation intercommunale, symbole de la continuité urbaine retrouvée entre Paris, Vanves et Malakoff. Le chantier d’aménagement du jardin est prévu pour 2010-2011. Le calendrier de réalisation de l’équipement intercommunal reste à préciser.
Centre d’animation Marc Sangnier 20 avenue Marc Sangnier
M° Porte de Vanves T3 Porte Didot Bus 58

Visites et promenade dans le 14ème fin avril 2009

Exposition des peintures de Dominique Rembauville et de Pascale Rivault à la Galerie Expression Libre du 15 au 26 avril, du mercredi au dimanche de 12h à 19h30
41 rue Hippolyte Maindron. M° Alésia ou Pernety. Entrée libre. Tél. : 01 45 42 36 99. http://artexpressionlibre.free.fr

Mardi 28 avril, 14h30 : Promenade consacrée à la découverte des arbres dans les rues du quartier Montparnasse. Nous partirons à  la découverte de nombreuses essences, dont certaines peu courantes le long des rues. Rendez-vous à la sortie du Métro Raspail. Tarifs : gratuit / 3 € / 6 €.

l'Avenue Denfert-Rochereau

L’avenue Denfert-Rochereau, précédemment rue du même nom, et antérieurement à 1879, appelée rue d’Enfer dès 1569, pose par ses noms successifs, plusieurs énigmes historiques. Elle porta également entre autres, le nom de Chemin de Vanves… On voit mal comment elle pouvait se raccorder à l’actuelle rue Raymond Losserand (ex rue de Vanves). Mais il y a parfois des bizarreries dans la toponymie des lieux.

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Le bâtiment de l'octroi de Nicolas Ledoux

L’appellation « d’Enfer » est sujette à controverse. Il s’agissait d’une voie romaine secondaire, dite « via Inferior » d’où, par un jeu de mot involontaire « d’enfer » , voie conduisant à l’ancien château de Vauvert et à ses diables légendaires, dont le site se situait sur l’actuel jardin du Luxembourg. Mais peut-être cela relève-t-il de la simple légende car les historiens ne sont pas tous d’accord sur le sujet.

Longeant de tous temps de nombreuses communautés religieuses, cette artère fut placée en 1879 sous l’invocation militaire du colonel Denfert-Rochereau, mort en 1878, qui ne rendit Belfort avec les honneurs de la guerre qu’en 1871, qu’après quelques semaines de combat prolongeant la cessation officielle des hostilités. Ce qui permit à ce territoire de rester dans le giron de la France.

Il ne faut pas confondre l’ancienne rue d’Enfer, devenue notre avenue, avec l’ancien boulevard d ’Enfer, devenu le boulevard Raspail, lequel garde au niveau du numéro 247 un vestige de son antique appellation : le passage d’Enfer.

Quelques personnalités ont vécu avenue Denfert-Rochereau :chateaubriand-francois-rene.1191382188.jpg Chateaubriand, de 1826 à 1838 au numéro 92 (infirmerie de Marie-Thérèse) ;ledru-rollin.jpg Ledru-Rollin (ici à gauche) au numéro 81, Proudhon au numéro 83. Parcourant cette avenue, une ambiance provinciale se dégage et rappelle que ces lieux étaient au 18ème siècle empreints d’une atmosphère campagnarde et bucolique.

NDLR : documentation provenant du n° 33 de la SHA du 14ème

21 avril 2009

Oh ! la vache...

Autrefois, les vaches attendaient de voir passer le train de 8h 47 pour se mettre au travail, c’est-à-dire brouter… du trèfle ou les hautes herbes des prairies. Aujourd’hui, elles montent sur les toits, comme jadis un certain « bœuf », leur petit frère !

Vache-Daguerre3.jpg

Ainsi, si vous vous promenez rue Daguerre, vous verrez au-dessus de la boutique d’un fromager inspiré, sis au 5 de cette voie piétonne, une vache contempler la foule des passants de son œil languide. Notre fromager pour bien marquer l’identité originale de son commerce a disposé au niveau du premier étage de l’immeuble, la statuaire de ce bovidé au pelage éclatant de lumière. Ici, l’abondance et les fragrances de moult fromages s’entrecroisent, se marient, s’agglutinent pour créer un océan de senteurs puissantes et offrir à la narine experte et sensible que vous possédez, la vigueur chaleureuse du camembert premier, mêlée à l’arôme puissant du munster, tandis que la cancoillotte flirte avec le brie de Meaux en perspective d’épousailles éternelles.

Pendant ce temps, où vous êtes charmé par l’ambiance olfactive des lieux, notre vache paisible et sereine, convaincue de l’importance de son rôle, offre sa silhouette rassurante à nos yeux de flâneur surpris, tandis que le chaland distrait ou inculte se fait prendre au piège des parfums issus des terroirs fromagers de France et de Navarre !

Ainsi, cette vache « au balcon », si quelque peintre de talent se fut trouvé dans les alentours, eût pu devenir le modèle d’un tableau que le douanier Rousseau n’eût pas renié ; lui, qui s’entendait si bien à fixer les lignes d’une réalité «  émerveillée », et ceci sous les traits d’une dessin naÏf rehaussé d’aplats aux couleurs débarrassées de toute vibration impressionniste. Heureuse vache ! Je vous vois encore traversant les airs, propulsée par le pinceau fougueux d’un Chagall…à moins que les peintres de Barbizon eussent, eux aussi, pressenti toute la sensibilité contenue dans les courbes sinueuses de votre croupe épanouie !

Mais revenons à notre «  sujet » : la vache de la rue Daguerre. Le photographe éponyme aurait pu, lui aussi, fixer les traits de la bête ! C’eût été une belle étude à traiter pour ses premières expériences photographiques. Et là, ce bovidé élégant, mammifère ongulé, artiodactyle, nous rappelle, tout simplement que le quartier fut, il y a longtemps «  hors les murs », au-delà de la ville, et que moulins, prés fleuris, jardins et fermes peuplaient tout l’espace laissé libre alentour.

Heureux temps, où les vaches avaient leurs sabots posés en pleine terre et non sur des semelles de ciment. Elles possédaient à profusion du trèfle à brouter sur de vraies prairies naturelles. Aujourd’hui, elles montent au balcon pour mieux se faire connaître et nous voir, nous les humains, afin que nous puissions mieux apprécier la bonté de leur âme à tout jamais réfugiée dans la mélancolie de leur regard, mélancolie qui nous emporte et nous rappelle la musique d’un souvenir, quand nous étions enfants, et que nous parodions en tirant la langue, la poésie de ses paroles : meuuhh…

R.Rillot

20 avril 2009

Beatriz Milhazes à la Fondation Cartier

Beatriz Milhazes26912.jpgVous serez surpris par la magnificence, le baroque, le foisonnement des couleurs et des formes exprimées par les peintures de Beatriz Milhazes, artiste brésilienne. Ici, le gigantisme des oeuvres surprend avant tout. Elles exaltent l’espace, et l’ensemble des peintures présentées s’intègre bien et est en harmonie parfaite avec les volumes du bâtiment conçu par jean Nouvel. Ainsi, l’artiste précise : «  Cette exposition m’a donné l’occasion d’utiliser les vastes parois vitrées du bâtiment.. . C’est pourquoi je voulais que le jardin environnant et la lumière naturelle qui pénètre dans le bâtiment participent d’une certaine façon à l’exposition…. Les couleurs et les formes de la façade ont une relation plus immédiate avec le bâtiment et le jardin, créant ainsi un « dialogue en transparence » avec l’espace environnant ainsi qu’un effet magique immatériel»…

beatriz-milhasez_237.tif.jpgBeatriz Milhazes s’appuie sur la tradition latino-américaine qu’aurait traversé l’Occident et ses influences modernes. Kandisky et Delaunay, Klee, Léger et Kupka sont présents en filigrane, tandis que Mondrian et Matisse chantent en sourdine leur plastique respective.
On sent ici une approche fascinée par l’exubérance des fleurs et végétaux tropicaux. On est au Brésil. L’art populaire de ce pays s’impose au travers de motifs inspirés par la céramique, la dentelle, la joaillerie et les décorations de carnaval ! C’est la fête, la joie de vivre qui s’étalent par l’abondance et le contraste des couleurs et des formes choisies avec justesse. Nous sommes à Rio, à Copa Cabana… C’est une peinture faite pour danser ! Une musique au sein de la peinture. C’est une réussite. Le bonheur est dans la découverte. Alors, courez-y !

Fondation Cartier, 261 Boulevard Raspail -  Exposition jusqu’au 21 juin 2009. ouvert tlj de 11h à 20h, le mardi à 22h. – Tél : 01 42 18 56 50

18 avril 2009

Montparnasse et ses moulins

Qui peut rêver de trouver un moulin sur le territoire du Paris contemporain ? Est-ce encore possible, ou bien du domaine du pur fantasme ?

En vérité, un moulin existe bel et bien au cœur du cimetière Montparnasse. Certes, il a perdu ses ailes et ne ronronne plus. Il est muet depuis longtemps, mais son histoire mérite d’être racontée par le menu.

moulin de la Charité.jpg

Avant l’ouverture du cimetière Montparnasse (appelé primitivement :du Sud), les terrains appartenaient en partie à l’Hôtel-Dieu et aux religieux de la Charité, rue des Saints Pères. Ces religieux firent construire en 1661 sur ces mêmes terrains un moulin à vent, dit moulin de la Charité. Non loin de là se trouvait sur le chemin de Vanves (4 et 6 rue Raymond Losserand d’aujourd’hui) un autre moulin dit des Trois-Cornets. Les élèves de deux collèges : Louis-le-Grand tenu par les Jésuites et celui des Oratoriens de tendance janséniste, venaient se ressourcer autour du périmètre de ces ceux moulins lors de promenades « à la campagne ».

Le moulin de la Charité fut appelé « moulin moliniste », Molina étant un des maîtres à penser des Jésuites. On doit préciser que les territoires de Montparnasse, Montsouris et Montrouge comportaient jusqu’à la fin du 18ème siècle une trentaine de moulins en fonctionnement. En fait, au cours des siècles, plus de soixante existèrent sur les territoires susnommés.

Le moulin moliniste qui nous intéresse fut, à la Révolution, propriété de l’assistance publique qui le loua à un particulier. Très vite, le lieu devint une guinguette où l’on pouvait déguster des galettes arrosées du vin de Bagneux ! Mais la ville de Paris, désireuse de réaliser des grands cimetières « extra muros » acquit le terrain et le moulin en 1819. Le cimetière fut ouvert en 1824 et le Moulin de la Charité devint logement du gardien du cimetière.

Il y a quelques années, le Moulin de la Charité a été restauré. Un lierre plus que centenaire l’entourait dans un cocon de verdure mais fut arraché pour offrir à l’ensemble une unité architecturale, et redonner ainsi à l’édifice son aspect premier fait de sobriété et de simplicité.

Précisons qu’en novembre 1931 ce moulin fut classé monument historique. Le promeneur curieux pourra diriger ses pas en direction de l’allée Raffet et de l’allée des Quatre-Sergents de la Rochelle, afin d’y découvrir un témoin lointain de cette période où la campagne jouxtait le Paris du XVIIIe siècle.

R.R – N.D.L.R. Documentation extraite du numéro N° 32 de la S.H.A. du 14ème.

16 avril 2009

Bonté divine, au théâtre de la Gaîté

bonte divine.jpgJ’y suis allé prudent, poussé par de bonnes critiques et freiné par un titre qu’on a du mal à prendre au sérieux. Eh bien, c’est un bon spectacle et je vous engage à vous y rendre. Vous ne serez pas le seul, cette salle de 400 places est comble chaque soir.
Les auteurs, Frédéric Lenoir, directeur du Monde des religions, et Louis-Michel Colla, homme de théâtre, savent de quoi ils parlent. C’est vraiment une pièce de théâtre avec une progression et on y dit des choses intelligentes. Non, ce n’est pas incompatible, et l’humour est toujours présent.
Quatre responsables religieux, un prêtre, un rabbin, un imam et un bonze bouddhiste sont venus animer une conférence-débat, au cours de laquelle les habituels lieux communs, l’argent de l’église, le djihad, l’archaïsme juif, le détachement de la réalité du bouddhisme pleuvent. Les premières réponses sont justes et pleines d’esprit.
Ils se retrouvent ensuite coincés dans la sacristie pour des raisons mystérieuses, jusqu’à la fin du week-end.  La componction et la politesse qui avaient dominé jusque là se fissurent, les fleurets ne sont plus mouchetés, d’autant plus que c’est un coup monté. Le texte est savoureux, le suspense est là, et la chasse aux idées reçues est ouverte. Avec beaucoup d’informations, historiques et théologiques, le texte ne manque pas de profondeur.
Ces hommes de foi ne sont pas épargnés par le doute, Roland Giraud et les trois autres comédiens Jean-Loup Horwitz , Saïd Amadis  et Benoit Nguyen-Tat sont excellents. Un spectacle pour croyants et non croyants.
Alain Constans
26, rue de la Gaité, 75014, 20h, (de 18 à 34€)

15 avril 2009

Des nouvelles de...

La nouvelle est un genre littéraire délicat. Dans un espace-temps très resserré, il s’agit pour l’auteur, de brosser une histoire courte, dont l’origine est souvent une anecdote, un fait divers anodin. Cette histoire doit, dès le départ, capter toute l’attention du lecteur, tandis que le tempo de l’écriture soutient en priorité, le rythme de la lecture . Le récit ira à l’essentiel, celui-ci devant être sans fioritures superflues, sans détails inutiles, l’imagination du lecteur fera le reste, c’est-à-dire accompagner de son propre rythme, les diverses séquences de l’histoire. Chacun devient ainsi « l’auteur » en second.

En outre, la qualité de l’écriture est indispensable pour réaliser l’alchimie du texte : phrases courtes, précision du vocabulaire, musique et cadence des phrases interviennent pour donner un « souffle »  à l’ensemble, et offrir aux dialogues éventuels, la possibilité de « voler » au-dessus de l’océan du langage… Le succès de la nouvelle dépend de tous ces éléments pré-cités, et qui réunis dans un équilibre harmonieux, conféreront à l’ensemble une unité propre à toute œuvre réussie. La nouvelle doit être ce « bijou  d’orfèvre » qui se laisse admirer sans réserve.

C’est ainsi que sous le titre rassembleur de « Sonatine », Pierre Ravoire réussit pleinement l’exercice de ce genre difficile, car l’auteur a une magnifique maturité d’écriture, celle-ci nourrie par l’excellente observation des sujets et la sensibilité du style. Il a toutes les qualités nécessaires pour confirmer dans l’avenir la belle réussite d’aujourd’hui. Formulons le souhait que Pierre Ravoire assurera avec force son talent en ce domaine si particulier, et qu’il pourra nous offrir bientôt une « symphonie » de nouveaux textes en complément à « Sonatine », quatre nouvelles pour lesquelles nous souhaitons une belle descendance, couronnée par le succès.

R .R

Editions : les 3 Orangers – 13, avenue de St Mandé – 75 012 – www.les3orangers.com Prix 12 € 50

14 avril 2009

Le Centre Social de la Porte de Vanves est fermé

Dans le cadre de la « politique de la ville », le Centre Maurice Noguès avait été inauguré en février 2008. Depuis le 31 mars derniers, ce centre vient de fermer, cette fermeture devant durer au moins cinq mois. L’association Loisirs Animations Culture gérait cette unité. La C.A.F. (Caisse d’Allocations Familiales) a suspendu son agrément et ses financements, les difficultés financières et des divergences entre responsables étant à l’origine de cette fermeture. Cependant le Centre restera ouvert jusqu’à la rentrée, sous la responsabilité de l’association Maison ouverte, plus particulièrement chargée des activités destinées aux personnes âgées.

Ce centre social avait en particulier, une activité d’accompagnement de soutien scolaire avec des cours d’alphabétisation auprès des enfants d’immigrés. Souhaitons, qu’en dépit des divergences dans la direction, ce centre puisse rouvrir ses portes pour la plus grande satisfaction de tous les habitants du secteur de la Porte de Vanves.

R.R.

11 avril 2009

Des idées de loisirs pour les enfants et adolescents pendant les vacances de printemps

Du 14 au 24 avril se dérouleront les vacances sportives.
Au programme : sports de glisse, futsal, danse africaine, tennis, stretching…A vous d’organiser vos vacances et ceux de vos enfants selon vos envies.
Pour en savoir plus, téléchargez la plaquette

Des vacances pour les jeunes de 10 à 17 ans avec l’antenne jeunes Didot, préparation au brevet, sorties…
L’Antenne Jeunes Didot propose pour les vacances d’avril des activités pour les jeunes de 10 à 17 ans. atelier de préparation au brevet , sorties, , atelier slam…la plupart des activités sont gratuites.
38/40, rue Didot. M° Pernety
Renseignements / Inscription : 01 45 39 51 90
Pour en savoir plus, téléchargez le programme

A Pâques, Charléty fait son cirque du 14 au 25 avril
Une dizaine d'activités invitent les jeunes à découvrir des sensations uniques. Du 14 au 25 avril (fermé le 19). Stade Charléty (13e) : 99, boulevard Kellermann (13e) - T3 Stade Charléty, RER Cité Universitaire - Activités gratuites.
A Pâques, ambiance trapèze, jonglage et escalade à Charléty. "Charléty fait son cirque" revient dans l'enceinte sportive gérée par la Mairie de Paris. renseignez-vous au 01 44 16 60 22
Stade Charléty (13e) : 99, boulevard Kellermann - T3 Stade Charléty / RER Cité Universitaire

Ateliers dans les musées du 11 avril 2009 au 27 avril 2009
Musée d'Art moderne de la Ville de Paris, Musée Bourdelle, Musée Zadkine, Musée Cernuschi, Musée Cogancq-Jay, Petit-Palais, Musée Victor Hugo, Musée Galliera, Musée Carnavalet.

Profitez des jours ensoleillés des vacances de printemps pour décompresser et faire découvrir à vos enfants les Musées de la Ville de Paris qui leurs proposent un choix d’activités culturelles originales et de qualité.
Tarif:voir brochure, Tout public / tout-petits / famille
» Site Internet des Musées de Paris
Télécharger Programme des ateliers dans les Musées de la Ville pendant les vacances de printemps au format PDF (1,4 Mo)

Enfin, pour vous renseigner sur toutes les animations dans les  musées et dans les bibliothèques, les théâtres, dans les parcs et jardins, les activités dans les centres de loisirs et centres d’animation de tous les arrondissements de la Ville de Paris, vous pouvez consulter le site de la Mairie de Paris
http://www.paris.fr/portail/Education/Portal.lut?page_id=123

Atelier autour de la marionnette pour les enfants de 5 à 10 ans au Moulin à Café pendant les vacances de printemps.

Sophie accueille les enfants de 5 à 10 ans tout au long des vacances de Pâques pour un stage autour de la marionnette. N'oubliez pas de venir inscrire vos enfants!
Sylvie CASTAY, Animatrice.
Le Moulin à Café, 8, Impasse Ste Léonie - 9, Place de la Garenne75014 PARIS –
Métro Pernety- Tel : 01.40.44.87.55
E-mail : animation.moulinacafe@gmail.com
Site internet : http://moulin.cafe.free.fr